Gîtes de caractère et de charme en Lorraine


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Les oiseaux

(Texte extrait en grande partie du site du parc naturel régional de Lorraine)

Crédit photos Wikipédia

Avec ses paysages diversifiés et ses vastes espaces naturels, le Parc naturel régional de Lorraine est une invitation à la randonnée et aux activités de pleine nature. Au gré de vos pérégrinations sur ce territoire unique et protégé, partez à la découverte d'une multitude d'oiseaux vivants dans les différents milieux naturels qui composent le territoire du Parc. Mais nous vous invitons à respecter les oiseaux et leurs sites de nidification.

La Lorraine abrite et voit passer plus de 250 espèces d'oiseaux dont certaines devenues rares en Europe : faucon hobereau, busard cendré, pic mar… Mais l'intérêt de la région est aussi d'ordre quantitatif : la densité en rapaces diurnes y est la plus forte en Europe.

C'est également un lieu de repos, parfois prolongé, pour de très nombreux oiseaux migrateurs : grue cendrée, chevaliers, traquets… et une aire d'hivernage pour les oiseaux nordiques : fuligules, harles, busard Saint-Martin…

Sur les 40 ares de notre terrain, nous sommes refuge LPO (ligue pour la protection des oiseaux) et de ce fait respectons la charte de ceux-ci.

Où les observer ?

- Vallée de la Meuse

- Hauts de Meuse

- Côtes de Meuse et du Toulois

- Plaine de la Woëvre

- Etangs de Lachaussée

- Lac de Madine

- Forêt de la Reine

Les courlis cendrés, le râle des genêts, la caille des blés, le pipit farlouse et le traquet tarier trouvent là des secteurs propices à la nidification. Pendant les migrations, les échassiers y passent en grand nombre : vanneaux, chevaliers, courlis, pluviers...

De Commercy à Verdun, vous pouvez explorer la vallée en suivant des petites routes et chemins tranquilles ou bien en descendant la Meuse en canoë pour une excursion ornithologique au parfum d'aventure.

Hauts de Meuse

Entre la Meuse et le front de côte, le plateau calcaire est boisé presque en continu sur 80 kilomètres. La forêt est ici plus jeune que celle du Pays des Etangs avec dominance du hêtre associé au charme. Des résineux ont été replantés sur les champs de bataille de la Grande Guerre (secteur des Eparges). Ces milieux sont intéressants pour l'autour des palombes, le pic noir, le pouillot siffleur.

Côtes de Meuse et du Toulois

Dans le plateau, l'érosion a creusé des vallons encaissés, abritant des stations froides où subsistent parfois des plantes montagnardes. Sur le front de côte, se sont dégagés des versants bien exposés, souvent occupés par des pelouses chaudes (thermophiles). Ces milieux contrastés, parfois proches de quelques centaines de mètres, favorisent la nidification d'espèces ayant des exigences différentes : bruant zizi dans les vergers, pouillot de Bonelli dans la chênaie pubescente et la pinède (secteurs de Trondes et de Bonzée), martin-pêcheur et quelques cincles plongeurs au bord des ruisseaux.

Les pelouses thermophiles de la haute vallée du Longeau, sillon de 5 km, parallèle au front de côte entre Dommartin-la-Montagne et Mesnil-sous-les-Côtes, abritent des espèces tout à fait typées comme l'alouette lulu et l'engoulevent d'Europe.

Plaine de la Woëvre

La Woëvre est une dépression argileuse qui inclut des sites ornithologiques de première importance tels les étangs de Lachaussée (le grand étang est classé zone RAMSAR et une partie de ce complexe est classé Natura 2000 et Réserve Naturelle Régionale), le lac de Madine et la forêt de la Reine. Mais bien d'autres trésors vous seront dévoilés, par exemple autour du Montsec (prairies et étangs), dans les vastes forêts de chênes mêlés aux charmes, frênes et trembles, au bord des nombreux ruisseaux ou encore dans les prairies humides.

Beaucoup d'espèces, rares ailleurs, nichent ici assez fréquemment : héron pourpré, butor étoilé, busard des roseaux, faucon hobereau, marouettes, locustelles, mésange à moustaches... A l'époque des migrations, la Woëvre est très attractive pour les oiseaux de passage. Des grues, des cigognes parfois, des faucons émerillons, des merles à plastron, des gorgebleues y font régulièrement escale avec des migrateurs plus communs : traquets, bruants, alouettes, pinsons...

Etangs de Lachaussée

Le bassin de l'Yron regroupe une vingtaine d'étangs entre Saint-Benoît-en-Woëvre et Lachaussée. Le Grand Etang de Lachaussée et certains de ses étangs annexes, couvrant 350 hectares, sont gérés en pisciculture par l'Association des Paralysés de France (APF). Le Conservatoire des Sites Lorrains (CSL) se charge de la protection de la faune et de la flore. Le site a été inscrit à la liste RAMSAR en 1991. Il est devenu Réserve Naturelle Régionale en novembre 2009. Enfin, le Grand Etang et les zones voisines sont également classés Natura 2000.

Les vastes roselières, les forêts de chênes pédonculés et les prairies humides environnantes forment un exceptionnel réservoir floristique et faunistique. Les rives basses abritent le butor étoilé, le busard des roseaux, la rousserolle turdoïde et tout le cortège des passereaux inféodés aux roselières.

Plusieurs observatoires permettant d'observer les oiseaux ce trouvent autour des étangs.

Lac de Madine

C'est un réservoir artificiel créé pour l'alimentation en eau potable de la ville de Metz et classé Réserve Nationale de Chasse. Sa superficie de 1 100 hectares en fait le plus grand plan d'eau de Lorraine, mais aussi un site très favorable pour l'hivernage des oiseaux aquatiques.

Exceptionnellement, jusqu'à 20 000 oiseaux d'eau peuvent alors y séjourner en même temps ! Le lac forme de nombreuses cornées, bordées partiellement de forêts. De mai à septembre, la présence occasionnelle de vasières rend ce lieu encore plus attractif, en particulier pour les échassiers.

Plus de 200 espèces d'oiseaux y sont observables parmi lesquelles des mouettes rieuses (visibles toute l'année), des vanneaux huppés, des guifettes noires (en mai, août et septembre), des balbuzards (en avril et septembre), des milans, des busards, des faucons. Une héronnière, installée à proximité de l'eau, peut être facilement repérée et observée à la longue-vue.

On note la présence de quelques cygnes tuberculés acclimatés (des cygnes sauvages sont parfois visibles en hiver). Quand les vasières sont découvertes, affluent les limicoles : chevaliers, courlis, bécasseaux et occasionnellement des avocettes, des huîtriers pies. La mésange rémiz est parfois visible aux deux passages (avril et octobre). Le lac de Madine est actuellement un haut lieu de l'ornithologie lorraine, surtout en période de migration. Des sentiers permettent d'en faire le tour à pied, à bicyclette ou à cheval.

Sur Heudicourt vous trouverez un sentier de découverte ornithologique menant à un observatoire permettant de voir l'activité des oiseaux dans la roselière.

Forêt de la Reine

Ce massif forestier de plusieurs milliers d'hectares recouvre des sols très humides, souvent en vieux peuplements où dominent le chêne pédonculé et le frêne. L'Office National des Forêts gère une grande partie du site.

La forêt est constellée d'étangs au caractère très sauvage et exploités extensivement. C'est un milieu particulièrement propice aux études naturalistes. La présence humaine y est faible. Paysages, odeurs,  flore, faune... tout concourt à procurer une véritable sensation de nature à ses visiteurs.

Plusieurs étangs hébergent le butor étoilé. Le héron pourpré, le busard des roseaux, le faucon hobereau, la rousserolle turdoïde sont nicheurs assidus. La chênaie accueille la bondrée apivore, six espèces de pics, le pouillot siffleur, le gobemouche gris et le gobemouche à collier.

Pendant les migrations, il est possible d'observer le grand cormoran, le garrot à l'œil d'or, des guifettes,  parfois un balbuzard pêcheur ou une cigogne noire.

Civisme écologique

En règle générale, restez sur les chemins, surtout dans les milieux fragiles : roselières, taillis, hautes herbes, pelouses calcaires…

Les oiseaux au nid sont très vulnérables. Eloignez-vous d'un nid en cas de découverte impromptue, restez à distance des héronnières.

Demandez une autorisation pour visiter une propriété privée close, n'ouvrez pas les parcs accueillant des animaux d'élevage, respectez les cultures, les jeunes plantations, les productions fruitières.

Jumelles ou longue vue ?

Il est difficile d'observer les oiseaux à l'œil nu. Une paire de jumelles constitue donc une acquisition indispensable. Les pratiquants assidus utilisent des jumelles de bonne qualité, c'est à dire très lumineuses et de grossissement huit ou dix. La longue vue s'emploie surtout au bord des plans d'eau pour regarder les oiseaux en action ou pour explorer les berges et les lisières. La longue vue s'utilise avec un trépied solide et stable.

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